Les contes de Nasreddin Hodja
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202 contes de Nasredin Hodja
(que je posterai au fil des jours, laissez-moi un peu de temps !) authentiques ou imaginaires, tous humoristiques. Sont-ils absurdes ou pleins de bon sens? A vous de vous faire une opinion!
En voici une mise en bouche:
S’il a enfanté il peut aussi mourir
Nasreddin Hodja eut besoin d’un chaudron qu’il emprunta à un voisin. Puis il rapporta le chaudron avec une petite marmite.
— Ton chaudron a enfanté, lui dit Nasreddin.
Un peu plus tard, Nasreddin redemanda le chaudron qui lui fut prêté volontiers. Ne voyant pas son ustensile revenir, le propriétaire décida d’aller le réclamer.
— Ton chaudron ? Mon pauvre ami, je n’avais pas le courage de te le dire. Ton chaudron est mort !
— Mort ? Mais, Hodja, a-t-on jamais vu mourir un chaudron ?
— Tu avais bien cru qu’il avait enfanté, pourquoi ne crois-tu pas à sa mort ?
La vallée inondée
Nasreddin Hodja venait à Aksehir pour la première fois. Il n’avait encore jamais vu de lac.
Contemplant le paysage, il dit :
— Bel endroit, dommage que la vallée soit inondée !
L’atterrissage de l’âne
Nasreddin Hodja descendait de la montagne avec son âne. L’animal tomba dans le précipice. Le pauvre Hodja, arrivé au village, rencontra un ami :
— Où est ton âne, Nasreddin ?
— Il a volé dans un précipice.
— Comment, il a volé ?
— Oui, il a volé, mais il n’a pas su atterrir.
Quel paresseux !
Le fils de Nasreddin Hodja, qui étudiait à Konya, écrivit à son père :
« Cher papa, je prie pour toi quatre fois par jour… »
Les bons musulmans priant cinq fois par jour, Nasreddin soupira :
— Quel paresseux ! Il se lève toujours aussi tard le matin !
La cruche
Un jour, Nasreddin Hodja donna une cruche à sa fille pour la remplir à la fontaine, puis lui appliqua deux gifles.
— Fais bien attention à la cruche, ne la casse pas, lui recommanda-t-il.
La fillette se mit en route en pleurant. Un témoin demanda :
— Hodja, pourquoi commets-tu ce genre d’injustice ? Qu’a-t-elle fait ?
Fronçant les sourcils, Nasreddin répondit :
— De quelle utilité serait la correction, une fois la cruche réduite en morceaux ?
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